UN JOUET ADDICTIF !

ABARTH 595 1.4 16V T-JET 145 ch

19.990 €

4/5
Pour
  • Plaisir de conduite
  • Ligne agressive
  • Moteur rageur
Contre
  • Train avant imprécis
  • Petit réservoir
  • Volume du coffre

Les services Presse de FCA (FIAT CHRYSLER Automobiles) des marques ABARTH, ALFA ROMEO, FIAT et JEEP nous ont conviés à venir prendre contact avec les modèles marquants de leurs gammes 2019. Ce fut l’occasion de reprendre contact avec l’ABARTH 595, petite sportive dynamique dérivée de la FIAT 500 dont le succès est constant.

L’ABARTH 595

L’ABARTH 595, en référence à la cylindrée de la FIAT Abarth des années 60, est une FIAT 500 « bodybuildée » piquée par le Scorpion, symbole de la marque ABARTH. Trois versions de cette puce survitanimée sont au catalogue : l’ABARTH 595 145 chevaux – 206 Nm, ici essayée, déjà performante (210 km/h, 0 à 100 km/h en 7,8 s), l’ABARTH 595 Turismo (23.100 €) 165 chevaux – 230 Nm (218 km/h, 0 à 100 km/h en 7,3 s) et l’ABARTH 595 Competizione (26.590 €) 180 chevaux – 250 Nm (225 km/h, 0 à 100 km/h en 6,7 s). Ces trois modèles sont déclinés en cabriolet (+2.000 €), la Turismo et la Competizione pouvant être équipées d’une boîte de vitesses séquentielle (+1.500 €).

Ligne sympathique et suggestive

L’apparence de l’ABARTH se démarque nettement de celle de la FIAT 500 : ailes élargies, roues en alliage de seize pouces, boucliers spécifiques, aileron, double sortie d’échappement. Dès le premier coup d’œil, on sait à quoi s’en tenir. A l’intérieur, l’ambiance est également au sport : volant à grosse jante et méplat avec point milieu et scorpion au centre, sièges enveloppants, pédalier alu, manomètre de pression de turbo, grand compte-tours. Au centre de la planche de bord avec un bandeau couleur carrosserie, un écran tactile couleur de sept pouces, permet d’accéder aux informations du système Uconnect, radio six haut-parleurs, ports USB et AUX mais, sur cette version 595, la navigation et la connectivité Apple CarPlay et Android Auto sont en option (450 €). Pour le confort, la climatisation est automatique, les rétroviseurs extérieurs sont réglables électriquement et dégivrants, le siège conducteur et le volant sont réglables en hauteur, mais les capteurs de pluie et de luminosité sont en option (200 €). L’habitabilité est correcte pour deux personnes, avec deux places supplémentaires pour de petits trajets, mais le coffre avec ses 185 litres, comprenez petit, est juste suffisant pour un week-end ; toutefois, la banquette arrière, rabattable 50/50, porte le volume disponible jusqu’à 550 litres, amplement suffisants.

En route

On trouve facilement une position de conduite correcte, bien qu’un peu haute, malgré l’absence d’un réglage en profondeur du volant. Dès le démarrage, le moteur a une sonorité rauque et pourtant cette 595 n’est pas équipée de l’échappement « Record Monza » à quatre sorties. Quelques kilomètres à vitesse réduite, permettent de faire chauffer la mécanique et d’apprécier sa docilité dans ces conditions. Dès que la route se dégage et que l’on accélère franchement, le moteur monte rageusement dans les tours, jusqu’aux 6.500 tr/mn autorisés, avec un bruit sympathique mais quand même envahissant. Le couple généreux à régime moyen permet de relancer l’auto sans avoir à rétrograder trop souvent. La boîte de vitesses, aux cinq rapports rapprochés et à la démultiplication courte, se manipule aisément. Les suspensions sont très fermes et pour peu que la route ne soit pas très lisse, il faut bien tenir le volant, car le train avant a tendance à suivre les défauts de la chaussée et encaisse difficilement l’arrivée du couple lors des accélérations, occasionnant des réactions dans le volant Même sensation au freinage où la voiture donne l’impression d’aller où elle veut. D’une façon générale, le train avant manque de précision, par contre, aux allures routières sur routes ouvertes, la stabilité du train arrière est rassurante. Quant au confort, les sièges atténuent la rudesse des suspensions, mais entre le volume sonore et les secousses, on fatigue rapidement à son volant… Compte tenu de la conduite dynamique à laquelle la mécanique incite, la consommation n’est pas vraiment économique. Au terme du trajet d’essai, assez tourmenté, l’ordinateur a affiché 8,0 l/100 km, ce qui n’est pas dramatique mais, le réservoir ne contenant que 35 litres, il faut ravitailler fréquemment.

Autant l’avouer, j’ai été piqué par le scorpion de cette ABARTH 595. Parmi les insipides hybrides, électriques, petits trois cylindres, Diesel, sa conduite ludique réjouit. Elle n’est certes pas exempte de quelques défauts, particulièrement un train avant souvent débordé par les contraintes induites par une mécanique tonique et un petit réservoir vous envoyant faire le plein fréquemment. Mais son « look » de sportive, son prix raisonnable et, encore une fois, sa conduite réjouissante la rendent très attachante.

Fiche technique

Moteur

Type thermique

4 cylindres – 16 soupapes – turbo injection essence

Transmission

Traction – BVM5

Cylindrée

1368 cm³

Puissance thermique

145 ch
5500 tr/min

Couple thermique

206 N m
3000 tr/min

Energie

Essence
Dimensions & Poids

Longueur

3.66 m

Largeur

1.63 m

Hauteur

1.49 m

Poids total

1085 kg
Capacités

Coffre

de 185 à
550 dm³

Réservoir

35 L

Nombre de places

4 places
Performances

Vitesse maximale

210 km/h

0 à 100km/h

7.8 s
Environnement

Emission CO2

150 g/km
Consommations

Consommation mixte carburant

6.6 L/100km
Garantie
Batterie