Le KIA Niro entame sa deuxième génération en 2023. L’esthétique a été renouvelée, les technologies sont plus nombreuses et la gamme comprend des modèles hybrides, hybrides rechargeables et 100 % électriques. Nous essayons aujourd’hui la version hybride rechargeable de 183 chevaux de puissance cumulée.
Restylage de mi-vie
La ligne du SUV urbain KIA Niro est bien connue, notamment en France, car il y est le modèle KIA le plus vendu. Attardons nous sur son physique. KIA a mis plus de caractère dans son nouveau Niro qui se manifeste déjà par le montant arrière d’un seul tenant peint ici noir sur notre modèle d’essai. Les feux arrière, grâce à leur design allongé, ont été déplacés sur l’aile. L’avant affiche plus de rondeurs, notamment au niveau des blocs optiques et leurs signatures. Le capot bien horizontal vient épouser la ligne de la voiture et lui ajouter du dynamisme en y intégrant bien évidemment le nouveau logo. Ce KIA Niro est très bien réussi et agréable à regarder.
Intérieur technologique
Le Niro nouvelle génération ne déroge pas à la règle d’une dotation généreuse en équipements. En effet, il intègre beaucoup d’aides à la conduite. On peut personnaliser son véhicule en fonction de sa conduite. Le réglage des médias et autre commandes se fait à travers l’application “Kia Connect”. On y retrouve la technologie coréenne et la volonté d’innover dans ce domaine.
A l’intérieur, les matériaux sont corrects, attention cependant à quelques petits raccords et autres plastiques disgracieux. L’habitabilité à bord est bonne, les sièges avant permettent un bon maintien. A l’arrière, je suis un peu plus mitigé sur la place disponible pour deux adultes sur un long trajet. En revanche, pour des enfants, cela est acceptable et répond à la demande. Le coffre dispose d’une capacité de 445 litres, il permet d’intégrer le nécessaire et même plus,
Un châssis intéressant
Quand on compare aux précédentes versions du Niro, on pense notamment à son châssis. Les ingénieurs de KIA ont grandement amélioré cet élément.
Côté suspensions, le Niro est globalement bien équilibré, suffisamment souple pour le quotidien de la ville avec ses dos d’âne et autres ralentisseurs et suffisamment ferme quand la conduite le demande ; intéressant quand on connaît le poids (1.400 kg) du véhicule avec ses batteries. Côté sensations de conduite, le Niro propose de belles prestations agrémentées d’un bon confort.
Parlons maintenant de sa capacité à voyager, car s’il excelle ville et en périurbain, il est moins à l’aise sur autoroute. Avec son moteur thermique de 105 chevaux, une fois les batteries vides, le Niro est lourd (1.645 kg) et malheureusement cela se ressent. Doté d’une boîte à six rapports, sur autoroute, régulateur réglé sur 130 km/h, le Niro n’a pour ainsi dire jamais réussi à passer la sixième, faute de couple et de puissance. La boîte a dû rétrograder en quatrième pour gravir certaines cotes de l’autoroute A13. La consommation s’en ressent, approchant 10 l/100 km ; dommage pour ce SUV urbain qui voit ses aptitudes hors de la ville plus limitées.
Le Niro en chiffres
KIA propose pourtant 183 chevaux grâce à son moteur thermique de 105 chevaux accompagné d’un électrique de 84 chevaux, autant vous dire que le moteur électrique aide à cette performance. Annoncé pour 65 kilomètres d’autonomie électrique, nous avons parcouru 55 kilomètres en essai. La recharge demande trois heures sur une borne classique. Le Niro est donc facile à recharger sans besoin d’attendre de longues heures avant de pouvoir repartir.
Le KIA Niro a de nombreuses qualités, style, châssis qui sont de bonne facture, une hybridation intéressante au vu des contraintes environnementales dans nos villes. Sa garantie sept ans, son habitabilité sont des points forts. C’est une excellente voiture pour les personnes voulant utiliser les quatre places de façon récurrente en ville ou périurbain, mais il est moins à l’aise pour les grands trajets autoroutiers.